Introduction (3) : La vie intérieure

Qu’entend-on par « vie intérieure » ? Pour les gnostiques c’est entrer dans une dimension spirituelle étrangère par nature aux domaines psychologiques, artistiques, occultes ou mystiques.

« Découvrir, enrichir sa vie intérieure » sont des expressions souvent répétées dans dans les milieux ésotériques ou les enseignements trans-personnels, et qui préoccupe beaucoup l’homme. Mais qu’entend-on par « vie intérieure » ?
Chacun en a sa propre interprétation. En général, ce que l’on entend par là est avoir une réflexion philosophique, sur la religion ou la vie dans tous ces aspects ; ou bien encore, c’est laisser libre cours aux émotions artistiques et à l’imagination.
Mais pour les gnostiques, l’expérience est différente. Il s’agit de laisser s’épanouir un principe animateur différent de la vie physique et psychique naturelle et même de ses sublimations culturelles ; cet élément, c'est le « Grain de sénevé », la « Rose du coeur », ou le « Joyau dans le lotus », etc... selon les traditions. « Avoir une vie intérieure » c’est donc entrer dans une véritable dimension spirituelle, fonctionnant avec ses propres lois vitales et recréant un nouveau champ de vie, un Eden n’ayant rien à voir avec les développements trans-personnels, la création artistique, la découverte de pouvoirs occultes ou les extases mystiques.
C’est d’abord par la pratique d’une profonde écoute de l’élément divin que chaque être humain porte en lui ; c’est ensuite en nourrissant cet élément par un contact répété avec une communauté d’âmes vivantes, une école spirituelle, car c’est là que sont recueillies et distillées des forces d’origine divine ; c’est enfin en transfigurant de la sorte son système physiologique tout entier, que la véritable « vie intérieure » va pouvoir se développer : celle de l'atome-germe divin redonnant à l'homme microcosme sa dimension divine originelle.

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